Quelle est la stratégie de l’Europe en matière de rénovation énergétique ?

Quelle est la stratégie de l’Europe en matière de rénovation énergétique ?

Dans le cadre du Pacte vert européen, l’Union européenne a pour objectif d’atteindre la neutralité climatique d’ici à 2050. Cet engagement pris par l’UE et ses États membres lors de la signature de l’accord de Paris en 2015 vise à limiter le réchauffement climatique. Le 15 décembre 2021, la Commission européenne a présenté son projet de révision sur la performance énergétique des bâtiments. 

La rénovation des bâtiments les moins performants

L’Europe a pour ambition de réduire de 55 % les émissions de carbone d’ici à 2050 par rapport au niveau de 1990. Pour atteindre cet objectif, elle souhaite accélérer la rénovation et la décarbonation des bâtiments

Ces derniers représentent aujourd’hui 36 % des émissions de GES et 40 % des consommations énergétiques de l’UE. Selon le vice-président de l’exécutif européen, pour diminuer les émissions, il n’y a pas d’autre choix que de rénover les bâtiments existants. 

Chaque année, environ 1 % du parc immobilier est réhabilité. Par conséquent, ce chiffre doit doubler pour espérer accéder au résultat désiré en matière de réduction de l’empreinte carbone. 

Les bâtiments publics et non résidentiels devront donc être rénovés d’ici à 2027 pour atteindre a minima la classe énergétique F du DPE (diagnostic de performance énergétique). En 2030, ces mêmes établissements devront avoir atteint au moins la classe E. En ce qui concerne les logements individuels et collectifs appartenant à la classe G, ils devront au minimum atteindre la classe F en 2030 et la classe E en 2033.

 

La construction de bâtiments neutres en carbone

Dans le cadre de la décarbonation du parc immobilier de l’Europe, la Commission européenne exige que tous les bâtiments neufs demeurent neutres en carbone d’ici 2030. Dans le secteur public, cette règle doit être appliquée dès 2027. Ces nouveaux logements devront consommer peu, être alimentés par des énergies renouvelables dans la mesure du possible et n’émettre aucune émission de carbone sur site provenant de combustibles fossiles.

En 2040 au plus tard, les énergies fossiles utilisées dans le chauffage et la climatisation devront être éliminées. Les États membres de l’UE ne devront plus inciter à l’installation de chaudières énergivores en carbone à partir de 2027.

Le projet de révision sur la performance énergétique prévoit également un déploiement massif d’infrastructures de recharge des véhicules électriques dans les bâtiments résidentiels. Enfin, les emplacements réservés au stationnement des vélos seront de plus en plus nombreux dans les bâtiments neufs et rénovés.

 

 

Cinquième Rue

Immobilier : plus d’1 Français sur 2 souhaite déménager pour vivre ailleurs !

Immobilier : plus d’1 Français sur 2 souhaite déménager pour vivre ailleurs !

Selon une étude réalisée par l’ObSoCo, 53 % des Français rêveraient de loger dans un autre endroit s’ils en avaient la possibilité. La crise sanitaire a exercé une influence considérable sur l’envie de déménager et de partir vivre ailleurs. Elle a mis en évidence un besoin de changement et la volonté de fuir les grandes villes.  

Les Français à la recherche d’une meilleure qualité de vie

Seulement 3 Français sur 10 ont le sentiment de vraiment se sentir chez eux. Plusieurs caractéristiques contribuent à la qualité de vie et à l’ancrage au sein des territoires, à savoir :

  • un endroit où il est agréable de vieillir ;
  • le sentiment de sécurité ;
  • la proximité avec la nature ;
  • l’attractivité du prix des logements ;
  • la diversité des commerces et zones d’activités ;
  • la présence de transports en commun ;
  • la facilité d’accès aux soins ;
  • la proximité avec la famille et les amis ;
  • l’épanouissement professionnel ;
  • le lieu idéal pour élever des enfants. 

 

À la recherche de territoires moins denses

17 % des personnes interrogées comptent déménager dans les 2 ans à venir. Aujourd’hui, habiter dans une petite commune ou un village de la périphérie d’une grande ville reste le souhait du plus grand nombre. Arrive ensuite en seconde position des envies des Français la vie dans les municipalités de taille moyenne.

Les métropoles offrent en effet la possibilité de se déplacer, de faire du shopping ou ses courses facilement. En revanche, elles ne permettent pas d’apporter un cadre de vie serein, à l’abri du stress. Les Français recherchent un lieu où ils se sentent bien, quitte à faire des sacrifices. La pandémie aura bel et bien fait revoir les priorités de chacun. 55 % des citoyens qui souhaitent vivre ailleurs seraient prêts à changer d’activité professionnelle afin d’habiter dans leur lieu de vie idéal. 48 % seraient disposés à s’éloigner des commerces et lieux de loisirs, 47 % des transports en commun et 45 % de leurs proches.  

 

L’accès à la propriété : objectif pour 1/3 des locataires qui éprouvent le désir de déménager

Parmi les individus qui aspirent à déménager dans les 5 prochaines années, un tiers d’entre eux souhaitent devenir propriétaires de leur nouveau logement. En s’éloignant des grandes villes, les prix de l’immobilier baissent et se trouvent être beaucoup plus attractifs. Le télétravail s’est également beaucoup développé ces dernières années, notamment depuis la pandémie COVID-19. Cette façon innovante de travailler permet alors aux salariés de vivre où ils le désirent. Ainsi, ils peuvent plus facilement acheter un bien en banlieue ou même à la campagne.

Malgré le mal-être exprimé de certains habitants, 20 % de ceux qui souhaiteraient résider ailleurs avouent qu’ils ne comptent pas déménager. Les raisons financières, professionnelles et familiales y jouent pour beaucoup dans leur décision.

 

Cinquième Rue

Les 2 meilleurs écoquartiers à connaître dans Bordeaux

Les 2 meilleurs écoquartiers à connaître dans Bordeaux

La ville de Bordeaux s’est fixé l’objectif ambitieux de dépasser le million d’habitants d’ici 2030. Soucieuse de l’environnement, elle souhaite diminuer au maximum son impact écologique. La métropole a donc vu émerger depuis plusieurs années des quartiers s’inscrivant dans une démarche de développement durable. Ces nouveaux territoires ayant obtenu le label « ÉcoQuartier » répondent aux enjeux du climat, de la biodiversité et du vivre ensemble.
Cap sur les 2 meilleurs écoquartiers à connaître dans Bordeaux.

Ginko : le premier écoquartier de Bordeaux 

Situé au nord de l’agglomération bordelaise, l’écoquartier Ginko a pour objectif :

  • la mise en valeur des berges du lac, un jardin promenade et la lisibilité des accès ;
  • le développement d’une mixité sociale ;
  • les continuités urbaines entre les quartiers de logements et les activités ainsi qu’entre la zone tertiaire du Lac, le quartier des Aubiers et les bassins à flot ;
  • la création d’un véritable réseau d’espaces publics adapté à tous les modes de déplacements et aux différentes occupations du sol.

Ce « quartier vert » de plus de 32 hectares de superficie se compose de logements, de bureaux, d’équipements privés d’intérêt collectif, d’un groupe scolaire, d’une maison polyvalente et d’espaces verts. De nombreuses fois primé, ce quartier à faible consommation énergétique offre un cadre de vie naturel exceptionnel.

 

Le quartier Belvédère 

 Situé sur la rive droite, l’écoquartier du Belvédère s’inscrit dans l’Opération d’Intérêt National Bordeaux Euratlantique. Composé de 73 000 m² de logements, 50 000 m² de bureaux dont un « Business Park », 18 800 m² de commerces, services et équipements culturels. Il offre une situation géographique unique et ne se trouve qu’à quelques minutes de la gare Saint-Jean, la rive gauche ou encore la place Stalingrad. Entouré par le parc Eiffel, le parc aux Angéliques et l’allée des Abeilles, ce quartier durable promet une qualité de vie optimale.

Quant au dynamisme de l’éco quartier, les habitants seront gâtés. Complexes sportifs, fitness, zones de jeux et de loisirs, espaces culturels (médiathèque, bibliothèque, concerts, théâtre, etc.) feront de lui un quartier vivant et divertissant.  

 

Les écoquartiers en périphérie de Bordeaux

À l’instar de la métropole bordelaise, des communes limitrophes suivent son exemple. Les Akènes à Lormont, Terre Sud à Bègles et le quartier Arago à Pessac ont eux aussi obtenu le label du ministère de la Transition écologique.

Acheter un logement dans ces écoquartiers offre la garantie de limiter son impact écologique et donne droit à des avantages fiscaux. Ces zones urbaines durables représentent donc un excellent investissement immobilier.

À lire aussi : Immobilier Bordeaux : un marché dynamique malgré la crise sanitaire 

Cinquième Rue

Mon logement entre dans la catégorie de passoire thermique : quels travaux réaliser ?

Mon logement entre dans la catégorie de passoire thermique : quels travaux réaliser ?

L’arrivée des nouvelles mesures gouvernementales avec la Loi Climat et Résilience a entraîné toute une série de questionnements pour les propriétaires bailleurs. La principale est de savoir quels sont les travaux à réaliser pour quitter la catégorie de passoire thermique. Enjeu majeur en France, ces travaux de rénovation visent aujourd’hui plus de 29 millions de résidences principales sur l’hexagone.  

Une passoire thermique, c’est quoi ?

On parle de « passoire thermique » ou « passoire énergétique » pour faire référence aux logements classés F ou G par le DPE (diagnostic de performance énergétique). Cela concerne les habitations mal isolées ou faisant l’objet de pertes énergétiques importantes.

Non seulement ces logements entraînent une déperdition énergétique, ils ne sont pas économiques, mais ils emportent aussi d’autres problématiques comme une émission de CO2 anormalement grande.

Pour toutes ces raisons, le gouvernement souhaite aujourd’hui éradiquer totalement les passoires énergétiques des logements français.

Les travaux d’isolation thermique

Pour sortir de la catégorie des passoires thermiques, le premier rempart contre la déperdition énergétique concerne l’isolation thermique. Ce type de travaux procure davantage de confort, permet une meilleure utilisation de l’énergie et fait surtout réaliser de véritables économies à la fin du mois.

Et si les travaux d’isolation thermique ont un coût, ils entraînent de facto une valorisation du bien et vous permettent ainsi de gonfler le prix à l’occasion d’une éventuelle vente du logement.

Pour retrouver une bonne isolation, les travaux seront notamment à privilégier sur :

  • le toit de l’habitation ;
  • les murs ;
  • les parois vitrées (fenêtres, portes, etc.)
  • le plancher.

Remplacer le système de chauffage

Selon l’ADEME, 77 % de la consommation énergétique d’une habitation provient aujourd’hui du chauffage et de la production d’eau chaude. Il est donc important d’opter pour un système de chauffage performant ayant recours aux énergies renouvelables (pompe à chaleur, chauffe-eau thermodynamique, etc.).

Des aides financières proposées par l’État

De tels travaux peuvent néanmoins engendrer des coûts importants. Selon le rapport Sichel, la facture des travaux de rénovation énergétique pourrait monter jusqu’à 15 000 € pour un appartement contre 60 000 € pour un pavillon !

Les dépenses sont donc considérables et certains propriétaires se retrouvent dans l’impossibilité financière de faire face à de telles sommes. Heureusement, des aides financières sont proposées par l’État pour faciliter cette remise aux normes. Parmi ces accompagnements monétaires on peut notamment citer :

Ces différents dispositifs sont cumulables, rendant ainsi le coût de l’opération plus abordable.

Et pour aller plus loin : La rénovation énergétique des logements, un gage de rentabilité ? 

 

 

Cinquième Rue

Construire en zone agricole ou naturelle : quelles sont vos possibilités ?

Construire en zone agricole ou naturelle : quelles sont vos possibilités ?

Votre parcelle est située en zone agricole ou naturelle et vous désirez y construire votre habitation ? Analysons en détail les différentes possibilités s’offrant à vous sur ces emplacements. 

Les particularités des zones naturelles et agricoles 

Tout d’abord pour savoir si votre parcelle se situe bien sur une zone agricole (A) ou naturelle (N) il conviendra de s’en référer aux textes de référence à savoir : 

  • le plan local d’urbanisme (PLU) ;
  • le plan local d’urbanisme intercommunal (PLUi). 

Ces zones sont particulières pour une raison : elles emportent une importante protection et devront être considérées selon leurs situations, mais également leurs caractéristiques. 

Ainsi, la constructibilité sera beaucoup plus complexe sur une parcelle identifiée en zone N ou A plutôt qu’en zone urbaine (U). Les possibilités étant réduites, l’acquéreur doit donc davantage réfléchir à la faisabilité de son projet d’habitation. 

Transformer un bâtiment en zone agricole ou naturelle 

Si le futur propriétaire souhaite tout de même acquérir une parcelle au sein des zones naturelles ou agricoles, les possibilités envisageables diffèreront selon si la parcelle comprend déjà un bâtiment non considéré à usage d’habitation ou bien si le terrain est exempt de toute construction. 

La première situation concerne une parcelle sur laquelle un bâtiment (ancienne grange étable, etc.) est déjà présent que vous êtes désireux de transformer en habitation via différents travaux de rénovation. 

Mais attention, pour que l’habitation puisse être reconnue comme telle, vous devez au préalable obtenir l’autorisation de changement de destination du bâtiment. Le PLU ou PlUi pourront ensuite valider et transformer la grange en « habitation » à certaines conditions : 

  • le bâtiment doit pouvoir faire l’objet d’un tel changement ; 
  • le changement de destination du bâtiment ne doit pas venir compromettre l’activité agricole présente sur la parcelle ou bien la qualité paysagère du site. 

Construire une habitation en zone agricole ou naturelle 

Si en revanche vous souhaitez acquérir une parcelle en zone A ou N pour y construire une habitation, le projet sera faisable à la seule condition que l’habitation soit nécessaire à l’exploitation agricole ou forestière

Pour obtenir le permis de construire, vous devrez donc prouver le caractère nécessaire de votre démarche ce qui suppose deux éléments : 

  1. vous disposez de la qualité d’exploitant agricole ;  
  2. vous exercez effectivement dans l’exploitation en tant qu’exploitant agricole. 

Pour pouvoir envisager la construction ou le changement de destination en zone agricole ou naturelle il faudra donc s’armer de patience et détenir de solides justificatifs concernant votre projet sous réserve que le permis de construire vous soit refusé. 

Cinquième Rue

Une nouvelle aide à la rénovation énergétique : le prêt Avance rénovation

Une nouvelle aide à la rénovation énergétique : le prêt Avance rénovation

Le 2 février 2022 la Banque Postale a annoncé le début d’une nouvelle aventure : la commercialisation du prêt Avance rénovation. Dispositif garanti par l’État, il figurait parmi les recommandations d’Olivier Sichel transmises à la ministre du Logement Emmanuelle Wargon. 

Qu’est-ce que le prêt Avance rénovation ? 

Le prêt Avance rénovation est aujourd’hui lancé par deux établissements bancaires : la Banque postale depuis le 2 février 2022 suivi de près par le Crédit Mutuel (prévu pour le mois de mars). 

Le principe est simple : proposer un prêt hypothécaire aux ménages les plus modestes ainsi qu’aux séniors exclus du financement classique. Ce dernier prendra en charge les travaux de rénovation énergétique de leur résidence principale. Pour ce faire, le bien doit néanmoins entrer dans la catégorie des « passoires thermiques » (classement F ou G du DPE). 

Si toutes les conditions sont réunies, le PAR (prêt Avance rénovation) financera alors le reste à charge des travaux. Autrement dit, il interviendra en déduction des autres aides déjà octroyées comme MaPrimeRénov’ ou les aides des collectivités locales. 

À qui est destiné le prêt Avance rénovation ? 

Concrètement, le prêt Avance rénovation s’adresse : 

  • aux séniors de plus de 60 ans pour les travaux de leur résidence principale ; 
  • aux ménages disposant de revenus modestes (dans les limites fixées par l’Anah). 

Quels sont les montants alloués ? 

Le prêt Avance rénovation est uniquement alloué aux travaux atteignant un minimum de 3500 € en reste à charge. Quant au montant maximum, il ne pourra pas dépasser : 

  • 70 % de la valeur du bien avant travaux lorsque l’emprunteur à moins de 60 ans ; 
  • 25 % à 45 % de la valeur du bien avant travaux passé 60 ans.  

En moyenne, les montants accordés par La Banque Postale oscillent entre 20 000 € et 30 000 €. Mais le prêt offre financièrement un avantage majeur : il permet de rembourser les intérêts dans un premier temps puis de solder le capital au moment de la revente du logement ou à l’occasion de la transmission d’un héritage. 

Quelles sont les conditions d’octroi du nouveau prêt ? 

Accordé sous certaines conditions le PAR (prêt Action rénovation) sera octroyé dans le cadre du financement des travaux éligibles à l’éco-PTZ. Cela peut être pour l’isolation thermique de la toiture ou des fenêtres par exemple. 

De même, les travaux doivent impérativement être réalisés par des entreprises labellisées RGE (reconnu garant de l’environnement). 

Et si l’aide est intéressante, d’autres dispositifs comme MaPrimeRénov’ sont déjà disponibles pour le financement des travaux de rénovation énergétique. 

Cinquième Rue