Les 2 meilleurs écoquartiers à connaître dans Bordeaux

Les 2 meilleurs écoquartiers à connaître dans Bordeaux

La ville de Bordeaux s’est fixé l’objectif ambitieux de dépasser le million d’habitants d’ici 2030. Soucieuse de l’environnement, elle souhaite diminuer au maximum son impact écologique. La métropole a donc vu émerger depuis plusieurs années des quartiers s’inscrivant dans une démarche de développement durable. Ces nouveaux territoires ayant obtenu le label « ÉcoQuartier » répondent aux enjeux du climat, de la biodiversité et du vivre ensemble.
Cap sur les 2 meilleurs écoquartiers à connaître dans Bordeaux.

Ginko : le premier écoquartier de Bordeaux 

Situé au nord de l’agglomération bordelaise, l’écoquartier Ginko a pour objectif :

  • la mise en valeur des berges du lac, un jardin promenade et la lisibilité des accès ;
  • le développement d’une mixité sociale ;
  • les continuités urbaines entre les quartiers de logements et les activités ainsi qu’entre la zone tertiaire du Lac, le quartier des Aubiers et les bassins à flot ;
  • la création d’un véritable réseau d’espaces publics adapté à tous les modes de déplacements et aux différentes occupations du sol.

Ce « quartier vert » de plus de 32 hectares de superficie se compose de logements, de bureaux, d’équipements privés d’intérêt collectif, d’un groupe scolaire, d’une maison polyvalente et d’espaces verts. De nombreuses fois primé, ce quartier à faible consommation énergétique offre un cadre de vie naturel exceptionnel.

 

Le quartier Belvédère 

 Situé sur la rive droite, l’écoquartier du Belvédère s’inscrit dans l’Opération d’Intérêt National Bordeaux Euratlantique. Composé de 73 000 m² de logements, 50 000 m² de bureaux dont un « Business Park », 18 800 m² de commerces, services et équipements culturels. Il offre une situation géographique unique et ne se trouve qu’à quelques minutes de la gare Saint-Jean, la rive gauche ou encore la place Stalingrad. Entouré par le parc Eiffel, le parc aux Angéliques et l’allée des Abeilles, ce quartier durable promet une qualité de vie optimale.

Quant au dynamisme de l’éco quartier, les habitants seront gâtés. Complexes sportifs, fitness, zones de jeux et de loisirs, espaces culturels (médiathèque, bibliothèque, concerts, théâtre, etc.) feront de lui un quartier vivant et divertissant.  

 

Les écoquartiers en périphérie de Bordeaux

À l’instar de la métropole bordelaise, des communes limitrophes suivent son exemple. Les Akènes à Lormont, Terre Sud à Bègles et le quartier Arago à Pessac ont eux aussi obtenu le label du ministère de la Transition écologique.

Acheter un logement dans ces écoquartiers offre la garantie de limiter son impact écologique et donne droit à des avantages fiscaux. Ces zones urbaines durables représentent donc un excellent investissement immobilier.

À lire aussi : Immobilier Bordeaux : un marché dynamique malgré la crise sanitaire 

Cinquième Rue

Qu’est-ce que le permis de construire valant division ?

Qu’est-ce que le permis de construire valant division ?

Vous désirez entreprendre différentes constructions destinées à être divisées avant l’achèvement des travaux ? Le tout sur un même terrain ? Vous devez dans ce cas formuler une demande de permis de construire valant division. Et pour orienter au mieux votre démarche, voici tout ce qu’il faut savoir sur ce permis de construire un peu particulier. 

Permis de construire valant division : c’est quoi ? 

Le permis valant division remplace la notion de permis groupé. Il porte sur la construction au sein d’un même terrain de différents bâtiments. Ces derniers feront par la suite l’objet d’une division en propriété ou en jouissance. Concrètement, ce permis de construire un peu spécial permet d’obtenir la division d’un terrain sans avoir à créer un lotissement. 

Il est défini par l’article R 431-24 du Code de l’urbanisme : « Lorsque les travaux projetés portent sur la construction, sur une unité foncière ou sur plusieurs unités foncières contiguës, de plusieurs bâtiments dont le terrain d’assiette comprenant une ou plusieurs unités foncières contiguës, doit faire l’objet d’une division en propriété ou en jouissance avant l’achèvement de l’ensemble du projet, le dossier présenté à l’appui de la demande est complété par un plan de division et, lorsque des voies ou espaces communs sont prévus, le projet de constitution d’une association syndicale des acquéreurs à laquelle seront dévolus la propriété, la gestion et l’entretien de ces voies et espaces communs. »

Lorsqu’on appréhende ses traits principaux, plusieurs critères ressortent de la définition du permis valant division : 

  1. il porte sur plusieurs constructions ; 
  2. il fait intervenir un ou plusieurs maîtres d’ouvrage ; 
  3. la division doit avoir lieu avant la fin des travaux. 

Quant aux documents à ajouter à la demande de permis de construire, il seront de deux ordres : 

  • la production d’un plan de division ; 
  • l’ajout des modalités de gestion des voies et espaces communs.

Quels sont les projets concernés par le permis de construire valant division ? 

Une fois le permis de construire valant division identifié, reste à savoir quels projets lui seront imputables. Pour être valable, il s’articulera autour des caractéristiques de construction suivantes  : 

  • un projet comprenant plusieurs constructions : plus de 2 bâtiments séparés, et ce quelle que soit la nature du bâtiment ; 
  • des constructions édifiées sur un même terrain : attention, lorsque les parcelles sont séparées par un chemin détenu par un tiers, elles ne constituent pas un même terrain ; 
  • un terrain faisant l’objet d’une division avant la fin des travaux : la division doit intervenir avant la déclaration d’achèvement des travaux. 

À qui s’adresse le permis de construire valant division ? 

Concernant les personnes visées par ce projet de construction, le permis de construire s’adresse principalement aux propriétaires dans trois situations bien distinctes : 

  • le propriétaire souhaitant céder à un autre propriétaire une partie de son terrain une fois la division effectuée. 
  • le propriétaire qui désire transférer une partie du permis de construire à un tiers ; 
  • différents propriétaires qui souhaitent se regrouper pour réaliser plusieurs bâtiments en communs. 

Comment obtenir un permis de construire valant division ?

Il n’existe pas de distinction entre les démarches pour obtenir un permis de construire valant division et un permis de construire classique. La demande doit être réalisée auprès de votre mairie et comprendre le formulaire principal de permis de construire auquel vous allez joindre le plan de division de terrain en plus des notices, dessins, plans, etc.  

 

Cinquième Rue

Immobilier à Bordeaux : les quartiers les plus recherchés

Immobilier à Bordeaux : les quartiers les plus recherchés

Entre la proximité de la côte Atlantique, le dynamisme de la ville et la mise en place de la ligne TGV, Bordeaux a plus que jamais le vent en poupe. Son succès ne cesse de croître au point d’en faire aujourd’hui la ville la plus attractive de France. Étudiants, familles ou investisseurs, Bordeaux sait charmer tous ses arrivants. Et si vous êtes séduit par les attraits de la ville, voici ce que vous devez retenir de ses quartiers avant d’investir. 

 

Au cœur du Triangle d’Or de Bordeaux 

Secteur aussi prestigieux que convoité, le Triangle d’Or a de quoi faire rêver. Constitué des plus belles places de la ville (place Gambetta, place de Tourny, place de la Comédie…), on retrouve dans ce quartier central de Bordeaux une architecture pour le moins grandiose ainsi qu’une riche vie culturelle. À deux pas des quartiers historiques, de la foire des Quinconces ou de la promenade sur les quais de la Garonne, le Triangle d’Or bénéficie d’une place stratégique qui explique notamment la flambée actuelle des prix de l’immobilier dans le secteur.  

 

Les quartiers historiques de Bordeaux 

Non loin du Triangle d’Or, le centre historique de Bordeaux offre également une très bonne situation géographique. Dynamique et recherché, l’effervescence ne cesse de croître par ici. Côté immobilier, le secteur se dessine autour des quartiers Pey Berland, Saint-Pierre, Victoire ou Saint-Michel. Il est composé de vieux bâtiments dans des rues pavées abritant encore aujourd’hui des appartements aux superficies plutôt petites et moyennes (studio, T1, T2 voire T3). 

En termes de qualité de vie ou de rentabilité locative, le secteur présente différents avantages : 

  • il est proche de toutes les commodités ; 
  • il permet de profiter des quais de la Garonne ; 
  • il dispose de différentes lignes de tramway ; 
  • il assure la présence d’une multitude de restaurants dans le secteur. 

Forcément, les quartiers historiques de l’hypercentre sont aujourd’hui très prisés. Le secteur est plutôt jeune, branché et rempli de vie où se côtoient les étudiants, couples et jeunes parents. 

Et si le secteur a tout pour plaire, il rencontre néanmoins une limite : ses prix bien au-dessus de la moyenne (jusqu’à 8 000 € le mètre carré autour de la place des Grands-Hommes). Nombreux sont donc aujourd’hui les Bordelais qui préfèrent délaisser le centre pour se tourner vers des quartiers limitrophes et périphériques. 

 

Le quartier des Chartrons  

Face à la rareté des biens disponibles et les prix pratiqués dans l’hypercentre de Bordeaux, les investisseurs s’intéressent à présent aux quartiers limitrophes de la ville. Parmi les plus recherchés, on retrouve notamment le quartier des Chartrons.  

Après avoir subi d’importants travaux de réhabilitation, l’emplacement est désormais considéré comme un prolongement du centre-ville, ce qui en fait un secteur très convoité. Le cadre de vie y est agréable (il longe la Garonne), les commerces sont nombreux à proximité et les acquéreurs de plus en plus intéressés par ce quartier de Bordeaux. Il se trouve à deux pas du centre et offre une agréable ambiance de village. C’est le lieu idéal pour flâner entre les galeries d’art, les boutiques vintage et concept stores. Toutefois, l’attrait du secteur s’en ressent avec des prix au mètre carré négociés entre 3 000 € et 4000 € (et parfois 5 000 €). 

D’autres quartiers avoisinants Bordeaux comme Mériadeck, Fondaudège ou Saint-Seurin proposent également un cadre de vie agréable, toutefois les prix y sont similaires. 

Et pour ceux qui désireraient s’éloigner davantage du tumulte de la ville, il existe également plusieurs communes à proximité de Bordeaux où il fait bon vivre

 

Cinquième Rue

 

L’impact de la loi « Climat et Résilience » sur les copropriétés

L’impact de la loi « Climat et Résilience » sur les copropriétés

La loi n° 2021-1104 « Climat et Résilience » promulguée le 22 août 2021 impacte fortement les copropriétés françaises. Avec plus de 460 000 immeubles à usage d’habitation, voici quelques mesures à retenir sur les nouveaux dispositifs applicables aux copropriétés.  

 

Le diagnostic de performance énergétique collectif bientôt obligatoire

Le principe du diagnostic de performance énergétique collectif   

Première nouveauté apportée par la loi Climat et Résilience : le diagnostic de performance énergétique collectif devient obligatoire. Son application concerne l’ensemble des bâtiments à usage d’habitation (partiel ou total) pour lesquels le permis de construire a été déposé avant le 1er janvier 2013.  

Selon l’article L 126-26 du Code de la construction et de l’habitation, le diagnostic de performance énergétique collectif doit comprendre certaines informations essentielles comme :  

  • la quantité d’énergie consommée ; 
  • les émissions de gaz à effet de serre découlant de cette consommation ; 
  • une classification permettant de comparer et estimer la performance énergétique ainsi que les émissions de gaz à effet de serre de la copropriété ; 
  • une constatation des conditions d’aération et de ventilation du bâtiment ; 
  • un ensemble de recommandations visant à améliorer les performances de l’immeuble. 

Une application échelonnée dans le temps 

Concernant l’application du dispositif, la loi Climat et Résilience a fait connaître son calendrier d’exécution avec un échelonnement progressif dans le temps : 

  • jusqu’au 1er janvier 2026 pour les copropriétés de moins de 50 lots ; 
  • jusqu’au 1er janvier 2025 pour les copropriétés de 51 à 199 lots ; 
  • jusqu’au 1er janvier 2024 pour les copropriétés de plus de 200 lots. 

À noter que jusqu’à ce que le diagnostic de performance énergétique collectif soit rendu obligatoire, l’audit énergétique reste de mise dans les immeubles en copropriété.  

 

Prévenir les dégradations des copropriétés  avec le plan pluriannuel

Pour parvenir à réaliser les travaux énergétiques indispensables au sein des copropriétés, le Gouvernement programme également l’instauration d’un plan pluriannuel. En pratique, il se matérialisera par un vote des travaux sur 10 ans et sera accompagné d’un étalement des coûts. L’objectif du plan pluriannuel est clair : entreprendre les travaux énergétiques nécessaires et contrôler la dégradation des copropriétés.  

La loi Climat et Résilience est ainsi venue modifier l’article 14-2 I de la loi du 10 juillet 1965, elle prévoit que « À l’expiration d’un délai de quinze ans à compter de la date de réception des travaux de construction de l’immeuble, un projet de plan pluriannuel de travaux est élaboré dans les immeubles à destination partielle ou totale d’habitation soumise à la présente loi. Il est actualisé tous les dix ans ».

Une exception subsiste cependant au principe de plan pluriannuel lorsque le diagnostic technique global réalisé par le Syndicat de copropriétaires ne laisse apparaître aucun besoin de travaux sur les 10 ans suivant son élaboration.  

Le plan fera également l’objet d’un étalement dans le temps avec une mise en place annoncée avant le :  

  • 1er janvier 2025 dans les copropriétés de moins de 50 lots ; 
  • 1er janvier 2024 dans les copropriétés comprenant 51 à 199 lots ; 
  • 1er janvier 2023 dans les copropriétés de plus de 200 lots.  

L’instauration des différents dispositifs de la loi Climat et Résilience étend par la même occasion le rôle du Syndic. Une vigilance accrue sera de mise pour éviter la multiplication des actions en responsabilité l’encontre du Syndic. 

 

« Nous faisons aujourd’hui entrer l’écologie dans la vie des Français. Avec plus de 305 articles et un champ d’action qui touche tous les domaines de la vie quotidienne, de la consommation au logement, en passant par les déplacements, il s’agit de la plus grande loi écologique du quinquennat », déclarait la ministre de la transition écologique de France.

 

 

Cinquième Rue

 

Les 4 communes où il fait bon vivre à proximité de Bordeaux

Les 4 communes où il fait bon vivre à proximité de Bordeaux

À seulement 30 minutes de Bordeaux, de nombreuses communes attirent aujourd’hui les Bordelais en quête d’une nouvelle qualité de vie. Loin du tumulte de la ville tout en restant proche des commodités, voici 4 communes où il fait bon vivre à proximité de Bordeaux. 

1. Saint-Médard-en-Jalles

À 30 minutes du centre de Bordeaux et d’Arcachon, Saint-Médard-en-Jalles se trouve être la plus importante commune de la métropole bordelaise. La ville, plutôt jeune et connectée, attire aujourd’hui de nombreuses familles. On retrouve à Saint-Médard-en-Jalle un immobilier florissant et des pôles économiques en pleine expansion entraînant ainsi la création d’un certain nombre d’emplois. 

Le prix au mètre carré pour acheter à Saint-Médard-en-Jalles avoisine les 3 399 €. 

2. Floirac 

Floirac a longtemps été délaissé par les acquéreurs au profit de l’Ouest bordelais. Pourtant, la commune est aujourd’hui en pleine métamorphose. Les prix sont pour le moment encore abordables et la qualité de vie charme de plus en plus de bordelais. La commune dispose d’une belle marge de progression et les prix devraient sensiblement augmenter à l’avenir. Nouvelles constructions, la création d’un pont reliant le quartier d’Euratlantique au Bas-Florac, la commune est un excellent secteur où investir à proximité de Bordeaux. 

3. Marcheprime 

Dans l’axe Arcachon-Bordeaux, Marcheprime est également une commune au succès grandissant. Le secteur est bien desservi par les transports et la gare permet à ses habitants de rejoindre le centre de Bordeaux en seulement 22 minutes, tout en conservant une certaine proximité avec Arcachon (30 minutes). À Marcheprime vous bénéficiez donc d’une proximité avec la vie citadine ainsi que d’un environnement verdoyant, avec une atmosphère chaleureuse et un parc immobilier composé à 90 % de maisons. 

Les prix de l’immobilier sont également plus intéressants qu’à Bordeaux, ils oscillent autour de 3 247 € le mètre carré. 

4. Parempuyre 

À seulement 30 minutes en voiture du centre de Bordeaux, Parempuyre est idéal pour les Bordelais en recherche d’espace qui souhaitent profiter d’un environnement calme et agréable en retrait du tumulte de la ville. Pour autant la commune est loin d’être isolée et bénéficie de toutes les commodités nécessaires (écoles, collèges, commerces, etc.). 

Les prix de l’immobilier tournent à Parempuyre autour de 3 139 € le mètre carré. 

Nombreuses sont donc les communes autour de Bordeaux qui attirent les Bordelais en quête d’espace et de nature. Victime de son succès, ces nouveaux idéaux de vie font grimper les tarifs, en atteste la hausse généralisée des prix de l’immobilier en Gironde. 

 

 

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Loi climat : les 5 nouveautés attendues en matière d’urbanisme

Loi climat : les 5 nouveautés attendues en matière d’urbanisme

La loi du 22 août 2021 Climat et Résilience comprend de nombreuses dispositions qui transforment notre droit de l’urbanisme actuel. Au sein de ses 305 articles, voici donc les 5 nouveautés qui impacteront fortement la loi en matière d’urbanisme. 

La lutte contre l’artificialisation des sols 

L’article 191 de la loi Climat pose un objectif phare en matière d’urbanisme : l’absence totale d’artificialisation des sols d’ici 2050. Pour y arriver, la première étape consistera à réduire cette artificialisation de 50 % dans les dix années à venir. La mission sera modulable sur l’ensemble du territoire français et introduite dans différents documents d’urbanisme d’ici 5 ans. 

De nouvelles définitions en matière d’urbanisme 

La loi Climat apporte également de nouvelles définitions en matière d’urbanisme comme la renaturation du sol ou encore son artificialisation : 

  • La renaturation d’un sol : ce procédé consiste à mener des actions en vue de restaurer ou d’améliorer la fonctionnalité d’un sol. Elle a pour effet de transformer un sol artificialisé en sol non artificialisé. 
  • L’artificialisation est-elle même définie par l’article 192 de la loi Climat comme une altération durable de tout ou partie des fonctions écologiques du sol. Cela comprend ses fonctions biologiques, hydriques, climatiques ainsi que son potentiel agronomique. 

Une optimisation des sols à urbaniser ou déjà urbanisés

L’optimisation de la densité des constructions 

L’optimisation des sols à urbaniser est également une idée dominante de la loi Climat et Résilience. Elle portera sur les terrains disponibles qui ne sont pas utilisés. Pour ce faire, le règlement du PLU sera désormais en capacité d’établir une densité minimale de construction au sein des ZAC (zones d’aménagement concerté). 

Bon à savoir 

Cette obligation de densité minimale sera un prérequis à la validation du projet. 

La résorption de la vacance des ZAE 

Les collectivités devront quant à elles réaliser un inventaire des ZAE (zones d’activités économiques). L’objectif est ici de mettre en demeure les propriétaires de réhabiliter la zone ou à défaut d’engager une procédure d’expropriation dans le but de réaliser les travaux définis. 

L’intégration d’observatoires de l’habitat et du foncier

Toujours dans une optique d’optimiser les sols déjà urbanisés, l’article 205 de la loi Climat et Résilience (art. L. 302-1 CCH.) prévoit la mise en place dans un délai de 3 ans (à compter du caractère exécutoire d’un Plan local de l’Urbanisme) des observatoires de l’habitat et du foncier. Une cartographie des friches, locaux vacants et d’autres secteurs non utilisés pourront ainsi être intégralement observés. 

Le nouveau certificat pour la réhabilitation des friches 

Un nouveau certificat appelé « certificat de projet » pourra être délivré par la représentation de l’État dans le département. Il permettra à qui désire entreprendre un projet intégralement situé au sein d’une friche d’être informé de la totalité du régime juridique applicable à l’opération. 

Bon à savoir 

L’expérimentation du certificat de projet se fera sur 3 ans. 

Si certaines des dispositions de la loi Climat et Résilience sont déjà applicables, d’autres en revanche devront être précisées par des décrets d’application. Affaire à suivre. 

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