Colocation : les nouvelles règles apportées par la loi 3 DS

Colocation : les nouvelles règles apportées par la loi 3 DS

Le 22 février 2022, le Journal officiel a publié la loi 3 DS n° 2022-217 du 21 février 2022. Cette dernière est relative à la différenciation, la décentralisation et la déconcentration. Elle porte notamment sur diverses mesures de simplification de l’action publique locale. 

L’encadrement des loyers : une prolongation de 3 ans

La partie « décentralisation » de cette législation concerne l’encadrement des loyers. Elle fait suite à la loi ÉLAN du 23 novembre 2018 et son dispositif visant à limiter l’évolution des loyers lors de la mise ou remise en location du bien et du renouvellement de bail. 

Le montant du loyer ne peut excéder un certain plafond en fonction des caractéristiques du logement. Ce procédé, non obligatoire, était initialement proposé aux maires et élus locaux des villes situées dans les zones tendues. L’expérimentation au départ prévue pour une durée de 5 ans est aujourd’hui prorogée de 3 ans avec la loi 3 DS.

Colocation en zones tendues : qu’est-ce qui change ?

L’article 85 de la loi 3 DS modifie l’article 140 de la loi ÉLAN du 23 novembre 2018. Il ajoute un alinéa concernant les colocations de logements définies à l’article 8-1 de la loi du 6 juillet 1989 : le montant de la somme des loyers perçus de l’ensemble des colocataires ne doit pas excéder la valeur du loyer applicable au logement

De même, le régime de la colocation à baux multiples doit désormais s’aligner sur la colocation à bail unique.

Enfin, les propriétaires proposant un bien en colocation sont dorénavant soumis aux contraintes liées au plafonnement des loyers dès lors que celui-ci se situe dans une des zones inscrites dans le dispositif.

À savoir 

Lors de la mise en location d’un logement, les bailleurs non professionnels sont astreints aux mêmes obligations que les professionnels de l’immobilier. Ainsi, les annonces locatives doivent aujourd’hui impérativement mentionner les informations relatives aux caractéristiques du logement et au plafonnement des loyers.

Étendre le dispositif à plus de territoires

Le projet de loi 3 DS vise également à étendre le nombre de communes participant au programme d’encadrement des loyers. Plusieurs villes ont déjà reçu l’autorisation de faire partie de l’expérience à savoir :

  • Paris, depuis le 1er juillet 2019 ;
  • Lille, depuis le 1er mars 2020 ;
  • Plaine Commune, depuis le 1er juin 2020 ;
  • Lyon et Villeurbanne, depuis le 1er novembre 2020 ;
  • Est Ensemble, depuis le 1er décembre 2021.

Deux candidatures ont été retenues pour intégrer le dispositif en 2022 : Bordeaux et Montpellier. La loi 3 DS permet aux autres municipalités volontaires de présenter leur dossier jusqu’au 23 novembre 2022.

Cinquième Rue

Location meublée et courts séjours : les obligations pour les conciergeries et propriétaires

Location meublée et courts séjours : les obligations pour les conciergeries et propriétaires

La location meublée en courts séjours fait aujourd’hui l’objet d’un encadrement restreint. Les conditions pour louer en courte durée sont de plus en plus strictes et les sanctions toujours plus sévères. Quelles sont alors les obligations imposées aux propriétaires et quel rôle peuvent jouer les conciergeries dans l’application de ces règlements ? 

Les obligations du propriétaire  

Adoptées en juillet 2017 et entrées en vigueur le 1er mars 2018, la Commune de Bordeaux a mis en place des dispositions un peu plus poussées en matière de location meublée dans le cadre de courts séjours.

Désormais, les propriétaires sur Bordeaux désireux de mettre leur bien immobilier meublé en location type « Airbnb » sont soumis à des obligations plus contraignantes comme : 

  • Pour les résidences principales : ne pas louer le logement plus de 120 jours par an.    
  • Pour les résidences secondaires : obtenir une autorisation délivrée après l’obtention d’une compensation. Dans les villes de plus de 200 000 habitants, la loi considère qu’un bien meublé de tourisme supprime une résidence principale. Afin de compenser la perte, elle impose au loueur de créer une nouvelle résidence principale. 

Une fois que le propriétaire loueur a entrepris l’ensemble de ces démarches, il pourra alors décider de louer lui-même le bien ou bien de déléguer sa gestion à une conciergerie. 

Quel est le rôle d’une conciergerie ? 

Certains propriétaires de locations meublées font le choix de déléguer la gestion de leurs biens à des sociétés spécialisées : les conciergeries. L’encadrement de ces intermédiaires est régi par le Code du tourisme et ses dispositions modifiées par le décret n° 2019-1104 du 30 octobre 2019.

Concrètement, ces sociétés se chargent de l’ensemble des tâches liées à la location de courte durée. Cela peut être : 

  • le check in ; 
  • le check out ; 
  • le ménage ; 
  • le pressing ; 
  • etc. 

Le propriétaire confie les clés du bien à la société de conciergerie qui se chargera ensuite de réaliser elle-même différentes prestations (en contrepartie du paiement du service rendu). En pratique, la conciergerie a recours à des concierges (micro-entrepreneurs) pour la réalisation de ces services. 

L’obligation d’une information préalable

Concernant les obligations de la conciergerie à l’égard du propriétaire, ces dernières sont régies par le Code du tourisme. 

L’article L.324-2-1 I prévoit une obligation d’information préalable. Autrement dit les conciergeries doivent obtenir une déclaration sur l’honneur venant attester le respect des obligations de déclaration et d’autorisation préalable du propriétaire. Ce document doit indiquer si le logement constitue une résidence secondaire ou principale ainsi que le numéro d’enregistrement que ce dernier aura obtenu en amont.  

Attention 

Le non-respect de cette obligation est passible d’une amende pouvant atteindre 12 500 € par bien loué. 

L’obligation de transmission des données 

De même, l’article L324-2-1 II. du Code du tourisme, précise que la Commune peut solliciter à n’importe quel moment auprès de la conciergerie des informations relatives à leurs clients comme :

  • l’adresse du logement ; 
  • l’étage ;
  • le numéro d’appartement ou de déclaration ;
  • le nombre de jours durant lesquels le logement a été mis en location. 

Une fois ces éléments exigés, la conciergerie a un mois pour transmettre les informations à la commune. 

Qu’il s’agisse des démarches imposées au propriétaire ou des obligations de la conciergerie à l’égard du client, le constat est finalement le même : la location meublée de courte durée emporte des contours nets auxquels on ne peut déroger. 

Cinquième Rue

Comment fonctionne le dispositif Loc’Avantages ?

Comment fonctionne le dispositif Loc’Avantages ?

Vous êtes propriétaire d’un bien immobilier et souhaitez le mettre en location ? Le système Loc’Avantages est idéal pour obtenir une réduction d’impôt. C’est à la fois une solution facile à mettre en place et avantageuse qui simplifie l’accès au logement pour les foyers aux revenus modestes. Si vous désirez approfondir le sujet, voici un tour d’horizon du dispositif Loc’Avantages. 

Loc’Avantages : qu’est-ce que c’est ?

Depuis le 1er mars 2022, le dispositif « Loc’Avantages » est venu remplacer le dispositif Cosse « Louer Abordable » en offrant aux propriétaires une importante déduction fiscale. Pour pouvoir en bénéficier, deux conditions demeurent néanmoins : 

  1. fixer un prix du loyer inférieur à celui du marché local ; 
  2. proposer exclusivement la location du bien aux revenus les plus modestes.   

Concernant la baisse des loyers, trois paliers existent aujourd’hui : 15 %, 30 % et 45 %. Cette réduction sera alors de nature à faire bénéficier le propriétaire bailleur d’un abattement pouvant aller de 15 à 65 %. 

À savoir 

Ces décotes seront calculées en fonction de la commune sur laquelle se trouve le logement. 

Quels sont les critères à respecter ?

Pour pouvoir bénéficier du dispositif Loc’Avantges, plusieurs autres critères seront à respecter comme :

  • une durée minimale de 6 ans de location du bien immobilier nu à usage d’habitation principale ;
  • un montant de loyer maximum à ne pas dépasser (trois niveaux possibles : Loc1, Loc2, Loc3) ;
  • des ressources de l’occupant ne pouvant pas excéder certains plafonds fixés par décret. 

Attention, le dispositif Loc’Avantages sera exclu dans deux situations : 

  • lorsque le logement est loué à un membre du foyer fiscal ;
  • pour les logements dont la classe énergétique est étiquetée F ou G sur le DPE.   

Qui sont les locataires éligibles ?

Le dispositif a pour but de faciliter l’accès au logement aux ménages de classe moyenne ou aux revenus les plus modestes. Par conséquent, les occupants ne doivent pas dépasser un certain plafond de ressources. 

Cette limite de revenus dépendra essentiellement de la composition du foyer, de la situation géographique du bien et du niveau de loyer pratiqué. Pour connaître précisément, le seuil à ne pas franchir, l’Anah (Agence nationale de l’habitat) a mis en place un simulateur.

Loc’Avantages : comment en bénéficier ?

Tout contrat de location établi à compter du 1er janvier 2022 demeure éligible au dispositif du moment qu’il respecte toutes les conditions citées. Pour profiter de cette aide, le propriétaire doit également souscrire une convention avec l’Anah. 

Depuis le 1er avril 2022, il est possible de déposer un dossier directement sur la plateforme dédiée :

  • avant le 1er mai 2022 pour un bail signé avant le 1er mars 2022 ;
  • dans un délai de deux mois pour un bail signé après le 1er mars 2022.
À savoir

Des primes supplémentaires sont également prévues pour les logements loués en intermédiation locative. 

Enfin, le dispositif Loc’Avantages n’empêche pas le bailleur de bénéficier d’autres aides financières pour les travaux et la rénovation du bien mis en location dans le cadre du dispositif.

 

Cinquième Rue

Trêve hivernale et expulsion : tout ce qu’il faut savoir

Trêve hivernale et expulsion : tout ce qu’il faut savoir

La trêve hivernale court depuis le 1er novembre 2021 et interdit l’expulsion des locataires jusqu’au 31 mars 2022. Est-il alors possible d’entamer une procédure durant ce laps de temps ? De quels moyens disposez-vous pour agir ? Cinquième Rue fait le point sur la situation. 

Qu’est-ce que la trêve hivernale ?  

La trêve hivernale est une période durant laquelle il est interdit d’expulser son locataire au même titre que de lui couper le gaz ou l’électricité. Cette période a démarré le 1er novembre 2021 et a vocation à perdurer jusqu’au 31 mars 2022. Les propriétaires enfreignant la trêve s’exposent alors à une amende de 30 000 € assortie d’une peine de prison de 3 ans (article 226-4-2 du Code pénal). 

En 2020 et 2021, la trêve a été prolongée en raison du contexte sanitaire. Pour l’heure, le gouvernement ne prévoit pas de délai supplémentaire pour 2022.  

Une suspension de l’expulsion, mais pas de la procédure

Si l’expulsion en tant que telle est interdite durant la trêve hivernale, le propriétaire peut tout de même entreprendre les démarches pour engager la procédure d’expulsion. L’huissier est alors chargé de délivrer son commandement de payer. Le juge, lui, pourra rendre son jugement d’expulsion durant ce laps de temps. Une fois l’expulsion ordonnée, son effectivité sera alors décalée à la fin de la trêve hivernale.   

 

Des exceptions ? 

La trêve hivernale connaît cependant des exceptions bien définies par la loi, à savoir : 

  • Lorsque l’expulsion du locataire est accompagnée d’un relogement adapté aux besoins de ce dernier. 
  • Lorsque le bien est squatté : vous pouvez dans ce cas porter plainte et demander l’expulsion des squatteurs. 
  • Dans le cadre d’une procédure de divorce, si l’expulsion porte sur le domicile conjugal d’un époux et que le juge aux affaires familiales en ordonne l’expulsion. 
  • Lors de violences conjugales. L’expulsion de l’époux, partenaire ou concubin peut alors être ordonnée par les juges aux affaires familiales dans une ordonnance de protection. L’expulsion ne sera pas décalée, elle sera effective durant la trêve hivernale. 

Rappelons enfin que si une ordonnance d’expulsion est prononcée en ce sens durant cette période et que l’État refuse l’expulsion, son refus engage alors sa propre responsabilité. Cela ouvre, par conséquent, à un droit à réparation (article 153-1 du Code des procédures civiles d’exécution). 

Cinquième Rue

 

Assurance loyers impayés : Comment fonctionne la GLI ?

Assurance loyers impayés : Comment fonctionne la GLI ?

Un investissement locatif n’est pas sans risque. En effet, propriétaire bailleur, vous n’êtes pas à l’abri d’une défaillance de vos locataires. Accident de la vie, maladie, perte d’emploi ou tout simplement mauvais payeur, les loyers impayés peuvent vous mettre dans une situation délicate, surtout si vous avez contracté un prêt immobilier. Plus que jamais, dans la conjoncture actuelle, souscrire à une assurance loyers impayés s’avère nécessaire !

Tour d’horizon des différentes garanties et de leur fonctionnement !

Quelle assurance loyers impayés choisir ?

Auparavant, il était courant de demander à des candidats locataires, une caution solidaire pour garantir les impayés de loyers. Cependant dans la pratique, en cas de défaillance, la procédure peut s’avérer complexe et longue avant de récupérer son dû.

Ainsi, la garantie des loyers impayés souscrite par l’intermédiaire d’une agence immobilière ou d’une compagnie d’assurance permet de se faire rembourser les loyers, les charges et éventuellement les dégradations immobilières. De plus, la procédure et les frais y afférents (huissiers, avocats) sont pris en charge par l’assurance.

À noter qu’il n’est plus possible de cumuler une GLI avec une caution solidaire sauf pour les étudiants et les apprentis.

Le taux de souscription dépendra des garanties choisies. En général le tarif d’un GLI se situe entre 2.8 % et 4% calculés sur les encaissements (loyers +charges).

Toutefois, les critères de solvabilités sont très stricts. Ainsi, la loi ALUR souhaitait la mise en place de la GUL (garantie universelle des loyers). Cette dernière n’a jamais vu le jour et a été remplacée par le dispositif VISALE (Visa pour l’emploi et le logement). Cette assurance financée et gérée par Action logement permet aux jeunes jusqu’à 30 ans et aux salariés modestes de trouver un logement et au propriétaire de les assurer gratuitement.

Attention : VISALE couvre uniquement la durée du bail dans la limite de 36 mensualités impayées. En pratique, lorsqu’un bailleur souscrit à VISALE, il peut s’il le souhaite basculer sur une GLI après 6 mois de bon paiement.

GLI : quelles sont les modalités ?

Pour assurer un locataire, un certain nombre de documents doit être transmis pour vérifier sa solvabilité. En effet, la GLI impose souvent qu’un candidat soit titulaire d’un CDI avec un taux d’effort correspondant à 1/3 des revenus. En revanche, certains revenus ne rentrent pas dans l’évaluation de la solvabilité ou alors que partiellement. C’est le cas par exemple des revenus fonciers, des primes, ou encore des heures supplémentaires.

Là encore chaque assurance à ses particularités qu’il convient de vérifier avant de souscrire.

Conseil : Lors de l’étude de solvabilité, demandez d’obtenir l’agrément de l’assurance. En effet, dans le cas où le dossier n’est pas conforme ils peuvent refuser de prendre en charge le sinistre.

Par ailleurs, il est tout à fait possible d’assurer un locataire déjà en place dans le logement. Dans ce cas, la GLI exigera l’absence de défaillance même partielle les 6 derniers mois.

 

Quelle procédure en cas d’impayés de loyers ?

En cas d’impayé, le bailleur doit dans un premier temps tenter un recouvrement amiable, avant de déclarer le sinistre à l’assurance loyers impayés. En effet, les GLI exigent de la part des propriétaires ou des administrateurs de biens de respecter une procédure précise lors de la déclaration des impayés. Dans le cas où ce formalisme n’est pas respecté, l’assurance refusera de prendre en charge le sinistre.

Une fois le dossier ouvert, la GLI se chargera du remboursement des loyers, de lancer la procédure en recouvrement en commençant par envoyer un commandement de payer. Elle mènera le contentieux jusqu’à l’expulsion si besoin.

Assurance loyers impayés : opter pour une gestion locative sereine !

En effet, lors d’un investissement locatif, un bailleur doit prévoir une trésorerie en cas d’aléas (charges de copropriétés, travaux…) Ainsi, limiter les risques en souscrivant une GLI est fortement conseillé. D’autant que les primes de garanties loyers impayés sont déductibles des revenus fonciers !

 

Cinquième Rue

L’encadrement des loyers à la relocation reconduit en août 2021

L’encadrement des loyers à la relocation reconduit en août 2021

Avec une échéance initialement prévue au 1er août 2021, l’encadrement des loyers à la relocation est finalement reconduit jusqu’au 31 juillet 2022. Dans les 28 agglomérations en zones tendues, le plafonnement reste donc applicable ! Analyse de la situation. 

Une reconduction de l’encadrement des loyers pour 2022 

Depuis plus de 9 ans maintenant, une majorité des locations vides ou meublées des agglomérations connaissent un strict encadrement de leur loyer. Suite à une relocation, le propriétaire ne peut donc plus fixer librement le loyer applicable à son futur locataire. Et ce dispositif d’encadrement mis en place le 1er août 2012 sera officiellement reconduit à l’identique du 1er août 2021 au 31 juillet 2022 (décret n° 2021-852 du 29 juin 2021). Les propriétaires bailleurs visés par ces mesures concernent dès lors la location de logements « vides » et « meublés » de certaines zones géographiques de France. 

À Paris intra-muros comme à Lille et à Plaine Commune depuis le 1er juin 2021, le dispositif est applicable en parallèle d’une autre mesure de plafonnement fixée par la loi Élan. En clair, le propriétaire est limité aux plafonds fixés par l’observatoire des loyers dans le cadre d’une relocation. 

La loi ALUR encadre géographiquement le dispositif 

Contre toute attente c’est la loi ALUR qui vient définir les zones géographiques touchées par l’encadrement des loyers. Et ses contours sont bien identifiés, ils concernent l’ensemble des « zones d’urbanisation continue de plus de 50 000 habitants où il existe un déséquilibre marqué entre l’offre et la demande de logements, entraînant des difficultés sérieuses d’accès au logement sur l’ensemble du parc résidentiel existant, qui se caractérisent notamment par le niveau élevé des loyers, le niveau élevé des prix d’acquisition des logements anciens ou le nombre élevé de demandes de logement par rapport au nombre d’emménagements annuels dans le parc locatif social. »

Le décret n° 2013-392 du 10 mai 2013 vient quant à lui préciser les agglomérations touchées par cette mesure d’encadrement des loyers. Hors de ces zones dites « tendues », le propriétaire demeure libre de fixer le montant du loyer désiré. 

Les logements inclus dans l’encadrement des loyers

Les baux à usage d’habitation de logements vides ou meublés ainsi que le bail mobilité sont visés par le dispositif. Certaines exceptions sont toutefois à noter, à savoir lorsque : 

  • le logement est neuf ou ancien à l’occasion d’une première location ; 
  • le logement n’a pas fait l’objet de location depuis plus de 18 mois ; 
  • des travaux d’amélioration datant de moins de 6 mois et d’un montant équivalent à la dernière année de loyer ont été effectués dans le logement (cela concerne uniquement les contrats de location signés après le 1er janvier 2020). 

Dans ce dernier cas, une fois les travaux réalisés le bien immobilier doit obligatoirement obtenir une consommation d’énergie primaire de moins de 331 kWh/m²/an (étiquette énergie entre A à E). Mais de façon générale, le champ d’application relatif à l’encadrement des loyers s’applique au parc locatif privé dans son ensemble. Et si le dispositif à la relocation est actuellement prorogé jusqu’au 31 juillet 2022, il y a fort à parier que cette mesure perdurera dans le temps.

 

 

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